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Étude pour habiller une femme éléphant

La performance a eu lieu le 18 mars à la Galerie d'art Louise-et-Reuben-Cohen, Moncton, N.B,
en simulatanée avec la performance Ces langues que parler les femmes de Caroline Boileau, la poèsie audio de Mimi Haddam et la documentation par le "dessin-performatif" de Nathalie Morin.
Exposition collective LE SEPTIÈME PÉTALE D'UNE TULIPE-MONSTRE (25 janvier-26 mars 2023)
Commissaire Elise Anne LaPlante

Crédit photos du diaporama: 1 - 11 Annie France Noël, 12 -18 Jacques Cormier.

La femme éléphante est un personnage inspiré de l’expression hispanophone « tener el moco en el suelo », ce qui se traduit littéralement par « avoir la trompe par terre ». Cette expression plutôt burlesque exprime un état de peine. Il s’avère un mécanisme d’autodérision vis-à-vis sa propre affliction. Par l’incarnation de cette expression évocatrice je cherche à mettre en question les archétypes de genre hérités de la tradition judéo-chrétienne et renforcés actuellement par le cinéma commercial, les feuilletons télévisés, les chansons d’amour et la publicité. Ces modèles, qui valorisent la culpabilité, la soumission et le conformisme sont repris par Une femme éléphant pour exprimer le besoin d’élaborer d’autres identités possibles. Elle essaie également de surmonter la tristesse causée par les deuils de migration.

Pendant trois heures, l’artiste réalise des actions d’appropriation de la salle d’exposition comme s’il s’agissait de sa chambre à coucher. Cette fois, la terre devient matière protagoniste qui permet à l’éléphante de se transformer à chaque pas, à chaque mouvement. Elle se souvient des mots d’Atahualpa Yupanquii "nous sommes la terre qui marche”.
(texte en attente de correction grammaticale)

 

vue enseble de la salle

La photo : Annie France Noël.

HELENA MARTIN FRANCO / CORAZÓN DESFASADO / FRITTA CARO / UNE FEMME ÉLÉPHANT